L'enfant de la haute mer

S'inspirant d'une nouvelle de Jules Supervielle ("L'enfant de la haute mer"), cette création a pris forme lors d'un workshop donné en février 2018 à Bruxelles par Natacha Belova créatrice de marionnettes et de masques.

C'est une technique dite "marionnette portée", car elle relie la marionnette à son manipulateur, qui vient lui prêter ses jambes et l'une de ses mains, l'autre donnant le mouvement à la tête du personnages. Ces deux corps hybrides évoluent ensemble pour raconter l'histoire..celle d'une enfant contrainte de vivre seule dans une ville perdue au milieu de la mer. Une enfant-souvenir dont le père, marin, n'a pu faire le deuil de sa fille perdue en haute mer, un jour de naufrage..

La tête est réalisée en terre, puis deux couches de thermoplastique (fibre naturelle chauffée à l'aide d'un décapeur thermique) viendra recouvrir le modelage, comme une peau..

Le corps est sculpté dans de la mousse.